"J’ai eu la trouille de ma vie" : un des accusés dans l’affaire des viols de Mazan a pensé que Gisèle Pélicot était "morte" à son arrivée au domicile du couple

Le procès des "viols de Mazan" se poursuit. Après l'audience de Dominique Pélicot, soupçonné d'avoir invité pas moins de 50 inconnus à abuser sexuellement de son ex-femme, Gisèle Pélicot, c'est au tour de ces hommes, venus au domicile du couple, de défiler à la barre. Le jeudi 3 octobre 2024, sept d'entre eux ont été interrogés. Parmi eux, Redouan E., infirmier libéral au Maroc, qui a récemment obtenu un diplôme d'infirmier anesthésiste-réanimateur. Il s'est rendu chez les Pélicot en juin 2019. Devant les jurés, ce dernier va alors évoquer sa "peur" face à Dominique Pélicot, comme le relatent nos confrères de BFMTV le même jour. "Quand je l'ai vu, j’ai eu la trouille de ma vie, il était tout rouge, il avait un regard terrifiant, il était directif", indique l'accusé qui, selon ses dires, s'est rendu au domicile des Pélicot pour "une rencontre conviviale". Mais dès son arrivée, l'homme va être invité à rejoindre la femme de Dominique Pélicot : "Je vois une femme allongée avec une tenue légère. Est-ce qu’il a tué sa femme ? Qu’est-ce qu'il va faire ? Il va m’impliquer dans un meurtre", déclare-t-il. Pour lui, au moment des faits, Gisèle Pélicot est "soit endormie, soit morte".

Selon ses dires, Redouan E., pétrifié par le comportement de Dominique Pélicot, qui aurait aussi drogué un des hommes ayant abusé de son ex-femme, va alors exécuter les ordres de l'ex-mari de la victime. Il indique avoir fait "le bon élève", abusant sexuellement de Gisèle Pélicot avec des pénétrations et une (...)

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