J’ai le souffle court, d’où ça peut venir ?

Sur le plan médical, l’essoufflement (ou dyspnée) est décrit comme la sensation désagréable d’avoir du mal à respirer, accompagnée d’une impression de ne pas pouvoir "ouvrir" pleinement sa cage pulmonaire lors de l’inspiration. Ce "souffle court" est accentué par l’effort mais peut aussi survenir en position assise ou couchée.

En l’absence de pathologie, le surpoids ou l’obésité sont souvent les premiers responsables d’un essoufflement. En pesant sur le diaphragme, la graisse abdominale gêne la contraction optimale de ce muscle respiratoire principal, essentiel à nos inspirations. Moins mobile car comprimé, ce dernier ne permet plus une bonne expansion de la cage thoracique et le souffle devient plus court.

Lorsque l’on est allergique au pollen, aux acariens, aux poils de chiens ou de chats, il n’est pas rare de ressentir une gêne respiratoire. Liée à la rhinite allergique, elle est gênante mais souvent transitoire. En revanche, si la respiration s’accélère, devient sifflante, il faut consulter, car il s’agit peut-être d’une crise d’asthme. D’abord légère, elle peut devenir plus intense, et donc potentiellement plus grave.

Derrière ces lettres se cache une maladie respiratoire : la bronchopneumopathie chronique obstructive. Elle trouve sa principale cause dans le tabagisme actif ou passif (80 % des cas), mais peut être également due à l’exposition à des substances toxiques ou à la pollution. Le hic, c’est qu’elle évolue sans engendrer de symptômes. Aussi, lorsque l’on est gêné (...)

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