J'ai trouvé un animal sauvage : les erreurs à ne pas faire

Quand on se promène en zone urbaine, rurale et même en bord de mer, on peut tomber nez à nez avec un animal sauvage. On ne sait pas toujours comment réagir, car ce ne sont pas des animaux auxquels on est souvent confrontés. Marcassin, oiseau, renard… On n'a pas forcément les bons réflexes et on y risque de leur faire plus de mal que de bien. Il faut donc faire attention et bien observer avant d'intervenir. Surtout, la marche à suivre va dépendre de l'espèce concernée.

On a parfois tendance à s'inquiéter lorsqu'on voit un jeune animal sauvage seul. On se demande naturellement où sont ses parents et s'il est en danger : c'est un réflexe naturel et plein de bonnes intentions. Cependant, comme l'explique la Ligue de protection des oiseaux (LPO), "de trop nombreux animaux sauvages sont recueillis et amenés inutilement en centre de sauvegarde". Pour éviter cela, le maître-mot est l'observation. Il faut distinguer les animaux qui sont en détresse de ceux qui ne le sont pas et qui attendent sagement le retour des parents.

En effet, "certaines espèces (lièvres d’Europe, chevreuils…) cachent leurs petits dans l’herbe haute des prairies. Ceux-ci restent alors immobiles, à l’endroit exact où leur mère les a laissés", précise la LPO. Il ne faut donc pas les toucher car ils vont bien. Il y a quelques exceptions, notamment si ce sont des bébés du loir gris, du lapin de garenne ou même du hérisson et qu'ils ont les yeux fermés et peu de poils, alors il peut être nécessaire de s'inquiéter, surtout (...)

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