"J'aime bien voir les mamies, ça me fait penser à mes parents" : dans les Deux-Sèvres, une résidence réunit personnes âgées et jeunes migrants

"J'aime bien voir les mamies, ça me fait penser à mes parents" : dans les Deux-Sèvres, une résidence réunit personnes âgées et jeunes migrants Un jeune migrant offre une morceau de pastèque à une personne âgée dans une résidence intergénérationnelle à Sciecq, dans les Deux-Sèvres, le 30 mai 2024 - AFP, Philippe LOPEZ
"J'aime bien voir les mamies, ça me fait penser à mes parents" : dans les Deux-Sèvres, une résidence réunit personnes âgées et jeunes migrants Un jeune migrant offre une morceau de pastèque à une personne âgée dans une résidence intergénérationnelle à Sciecq, dans les Deux-Sèvres, le 30 mai 2024 - AFP, Philippe LOPEZ

"J'aime bien voir les mamies, ça me fait penser à mes parents". Dans les Deux-Sèvres, 15 mineurs non accompagnés (MNA) cohabitent avec des personnes âgées dans une résidence intergénérationnelle...

"J'aime bien voir les mamies, ça me fait penser à mes parents". Dans les Deux-Sèvres, 15 mineurs non accompagnés (MNA) cohabitent avec des personnes âgées dans une résidence intergénérationnelle d'un nouveau genre, unique en France.

Arrivés l'an dernier d'Égypte, de Côte d'Ivoire, du Bangladesh ou de Guinée, placés sous la protection du Département et d'abord hébergés dans des hôtels à Niort, ces jeunes migrants ont été accueillis en janvier dans l'établissement des Vignes, à Sciecq près de Niort, qui était menacé de fermeture faute de nouveaux pensionnaires.

Après de nombreuses concertations et réunions publiques en présence d'habitants de la commune, des résidents et des familles, le projet de cohabitation a été validé. "Une première au niveau national", fait valoir la présidente du conseil départemental, Coralie Dénoues (DVD).

Ce dispositif "coûte moins cher" que d'autres formes d'hébergement et répond à l'interdiction de loger des MNA dans les hôtels, en vigueur depuis le 1er février, ajoute l'élue. La collectivité des Deux-Sèvres accueille 240 MNA sur son territoire et près de 1.100 autres enfants sont pris en charge par l'aide sociale départementale.

- Autonomie -

Depuis qu'il a rejoint la résidence des Vignes, Adama* "se sent mieux". "Ici, il y a de l'espace, je peux cuisiner", sourit l'adolescent de 15 ans, contrairement à l'hôtel où il mangeait des kebabs.

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