Jean-Pierre Foucault évoque comme rarement le meurtre de son père, toujours non élucidé 62 ans après

La perte d’un parent est une étape douloureuse à n’importe quel moment de la vie. Mais infiniment plus lorsque l’on est encore un adolescent. Et quand à ce deuil difficile, s’ajoute l’incompréhension, il est d’autant plus insurmontable. C’est ce qu’a vécu Jean-Pierre Foucault lorsque son père, Marcel, a été brutalement assassiné le 22 février 1962. À l’époque, celui qui deviendra l’un des animateurs télé les plus célèbres du PAF n’est âgé que de 15 ans. Pour nos confrères de Paris Match, il a accepté de revenir sur “cette page importante de [sa] vie”, ce drame qui a marqué son existence et qui l’a fait devenir, “d’un coup d’un seul, malgré [ses] 15 ans, adulte”. “Je suis en classe. [...] Le surveillant général, monsieur Bianchi, vient me dire ‘Il y a un problème, il faut que tu rentres chez toi’. Avant de rentrer chez moi, je voulais savoir pourquoi. J’ai demandé au censeur, monsieur Verdier, de téléphoner chez moi, ce qu’il refuse. Depuis ce temps-là, je lui en veux”, raconte Jean-Pierre Foucault dans une interview publiée mardi 14 mai 2024.

En arrivant chez lui, à Marseille, le jeune homme apprend que son père a eu “un accident de voiture” à Alger, où il s’était rendu pour “vérifier la comptabilité” d’une des succursales de son entreprise. Sa mère embarque dans le premier avion pour “aller le chercher”, et Jean-Pierre Foucault imagine bientôt voir son papa “revenir”, peut-être avec des béquilles. “Hélas, ma tante est arrivée de Paris et là j’ai compris que c’était sérieux. J’ai (...)

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