JO 2024 : tout comprendre sur les tests génétiques contre le dopage

Mardi 21 mars 2023 les députés ont approuvé la généralisation des tests génétiques dans le cadre de la lutte contre le dopage à l’aube des tant attendus Jeux Olympiques de Paris. Mais en quoi consistent-ils ?

Les députés ont voté ce mardi 21 mars, en faveur de tests pour détecter des formes de dopage génétique. L'article 4 du projet de loi Jeux Olympiques, examiné en première lecture à l'Assemblée, a été adopté avec 83 voix favorables, et 14 abstentions (écologistes, socialistes et insoumis).

L’opposition a de son côté tenté de limiter cette autorisation exclusivement aux jeux olympiques et paralympiques de 2024.

L’article prévoit que « le laboratoire accrédité par l'Agence mondiale antidopage en France » puisse procéder à des tests génétiques pour détecter chez les athlètes certaines formes de dopage (administration de sang, substitution des échantillons prélevés, mutation génétique ou manipulation génétique pour améliorer les performances).

Dopage génétique

On parle de dopage lorsqu’un athlète consomme une ou des substances capables d’améliorer ses performances sportives. Le dopage génétique, lui est « une utilisation non thérapeutique de la thérapie génique par des athlètes en bonne santé afin d'améliorer leurs performances sportives : des séquences d'ADN ou d'ARN sont introduites dans des tissus spécifiques pour altérer l'activité de certains gènes et l'expression des protéines », explique au média « Sciences et avenir » Valentina Gineviciene, spécialiste en génomique du sport à l'Université de Vilnius (Lituanie). Une pratique qui n’est évidemment pas autorisée lors des compétitions...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi