Aux JO de Paris-2024, voici le nombre de préservatifs mis à disposition des athlètes

Des préservatifs seront distribués aux athlètes, lors des Jeux olympiques de Paris. (Photo d’illustration)
Vladimir Sukhachev / Getty Images Des préservatifs seront distribués aux athlètes, lors des Jeux olympiques de Paris. (Photo d’illustration)

SEXUALITÉ - 240 000. C’est le nombre de préservatifs qui vont être mis à disposition des 15 000 athlètes et membres des délégations qui résideront au village olympique lors des Jeux de Paris à l’été prochain, a confirmé le comité d’organisation au HuffPost ce mercredi 20 mars.

Dans le détail, il s’agira de 210 000 préservatifs masculins (dont 10 000 sans latex), de 20 000 préservatifs féminins. Chaque préservatif sera accompagné d’une dose de lubrifiant. Par ailleurs, 10 000 digues buccales seront mises à disposition des sportifs et sportives.

Dans une interview récemment accordée à la chaîne britannique Sky News, le directeur du village olympique Laurent Michaud, souligne qu’« il est très important que la convivialité ici soit au rendez-vous ». « En travaillant avec la commission des athlètes, nous voulions créer des endroits où les athlètes se sentiraient très enthousiastes et à l’aise. »

Dépistage du VIH

Avec ces chiffres, Paris-2024 est loin des 450 000 préservatifs mis à disposition des athlètes lors des Jeux de Rio en 2016. La ville brésilienne tient le record du nombre de préservatifs distribués. Seuls 160 000 avait été proposés à Tokyo, en 2021. C’est toujours mieux qu’en 2000 à Sydney, où seulement 70 000 préservatifs avaient été distribués.

La quantité de moyens de protection mis à disposition des sportifs peut surprendre ou faire sourire, mais c’est un vrai sujet. Dans un article publié ce mercredi, Le Point rappelle qu’en 2003, trois ans après les Jeux de Sydney, les autorités australiennes avaient conclu que « la proportion présentant des symptômes ou un contact connu avec une infection sexuellement transmissible était plus élevée pendant les Jeux, à hauteur de 29 % ». À Paris, un plan de dépistage du VIH doit également être mis en place au sein de la polyclinique temporaire du village olympique.

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