“Judith Godrèche a fait de moi son bouc émissaire” : Jacques Doillon réfute les accusations de viols, et déplore sa “mort sociale”

Tout a commencé quand Judith Godrèche a osé prendre la parole, et dénoncer les violences sexuelles dont elle a été victime adolescente. De la part de Benoît Jacquot d’une part, et de Jacques Doillon de l’autre. Le 6 février 2024, la comédienne a porté plainte contre ce dernier pour “viol sur mineure de 15 ans”, expliquant avoir subi une relation sexuelle forcée dans le bureau du cinéaste lorsqu’elle n’avait que 14 ans. Depuis, trois autres actrices ont dénoncé des faits similaires : Isild Le Besco et Anna Mouglalis affirment avoir été victimes de harcèlement et d’agressions sexuelles de sa part, tout comme Jessica Tharaud, qui a raconté à Paris Match avoir subi des attouchements à l’âge de 14 ans également. S’il s’était brièvement défendu auprès de l’AFP, dénonçant des “mensonges” et prévenant de son intention de porter plainte pour diffamation, Jacques Doillon ne s’était jamais vraiment exprimé sur cette affaire. C’est désormais chose faite : dans une interview publiée mercredi 10 avril 2024, Le Parisien lui a donné l’occasion de répliquer. Sans surprise, le réalisateur de 80 ans réfute toutes les accusations portées contre lui, point par point.

Dans un premier temps, le père de Lou Doillon assure n’avoir “jamais eu de rapport intime avec Judith Godrèche” et n’avoir même “jamais été attiré par elle”. En plus du viol que dénonçait l’actrice, il y aurait également eu des agressions sexuelles lors d’une scène de sexe tournée pour le film La fille de 15 ans. Ce que le cinéaste nie (...)

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