Julie Andrieu : « J'ai toujours su qui j'étais »

Julie Andrieu vient de fêter ses 50 ans et affiche toujours une fraîcheur éclatante. Son secret ? Une passion pour la cuisine, qu'elle décline depuis trente ans à la télévision et dans les librairies, à travers divers livres, un intérêt grandissant pour l'art de la table, mais surtout une vie de femme épanouie aux côtés d'un mari avec lequel elle partage tout, de ses deux enfants et d'amis fidèles. Par un lundi matin pluvieux, nous avons retrouvé l'animatrice, rayonnante, pour une conversation riche et spontanée.

En quoi passer le cap des 50 nas vous réjouit-il ?

Ça ne me fait pas sauter au plafond, mais, puisque le temps passe inéluctablement, assumons-le gaiement ! Evidemment, lorsque l'on évolue dans un métier de représentation, ce n'est pas toujours facile de vieillir – je l'ai remarqué très tôt avec ma mère, Nicole Courcel, qui était actrice. Mais je dois avouer que je ressens moins la pression sur le petit écran. Peut-être parce que mon statut de productrice m'oblige à être force de proposition.

Quel regard portez-vous sur l'image de la cuisine à la télévision ?

Quand j'ai commencé, en 2001, sur Téva, avec l'émission Tout un plat, nous en étions à l'âge de pierre de la médiatisation et de la vulgarisation de la cuisine : il y avait Maïté et Joël Robuchon, mais dans des formats très classiques. Peu à peu ont émergé un intérêt pour les cuisines du monde et l'idée que l'art culinaire était accessible à tous. Avec d'autres, comme Dominique Farrugia, qui avait créé la chaîne Cuisine.TV, j'ai œuvré pour démocratiser l'art culinaire avec des programmes courts, diffusés sur TF1 avant le JT de 13 heures. Ils apportaient un vent nouveau, mais je me souviens que, lorsque j'avais proposé à Etienne Mougeotte des projets plus ambitieux, il m'avait répondu : « Vous êtes bien gentille, mais il n'y aura jamais de programme de cuisine de plus de deux minutes, car ça n'intéresse personne. »

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