Régime extrêmes et "vieux dégueulasses", les confidences de Karine Le Marchand sur son passé de mannequin
"L'amour est dans le pré" fait son grand retour pour une nouvelle saison ce lundi 22 août 2022, toujours avec Karine Le Marchand aux commandes. Mais avant de devenir la présentatrice que tout le monde connaît, l'animatrice a également été mannequin. Et elle ne garde pas que des bons souvenirs de ces années-là...
L'objectif de Karine Le Marchand n'a pas toujours été de faire carrière à la télévision. Lorsqu'elle s'est installée à Paris en 1986, son rêve était de devenir une star de la chanson. Mais c'est finalement en tant que mannequin qu'elle a débuté dans le monde du show business. À l'époque, son petit-ami rêvait de faire carrière dans le mannequinat, mais c'est elle qui a tapé dans l'oeil du responsable de l'agence. Une bonne nouvelle pour Karine Le Marchand, qui commence à courir les shootings, les castings et les défilés : "Il fallait que je bosse de toute façon, je ne me voyais pas faire des études", avait-elle affirmé à Libération à ce sujet.
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Le mannequinat, une période difficile
Dans les colonnes du quotidien national, elle confie ne pas avoir fait long feu dans cet univers : "Ça m'a gonflé", dit-elle, d'autant que les contraintes imposées aux personnes qui évoluent dans le monde de la mode sont nombreuses. "Quand j'ai commencé, on m'a dit que j'avais trop de hanches", racontait-elle à Gala en 2021. Je me suis mise à faire du sport, je ne mangeais quasi plus."
Un régime drastique et dangereux, qui aurait pu avoir de graves conséquences sur sa santé : "Je suis passée sous la barre des 50 kilos pour 1m77." Mais Karine Le Marchand l'affirme, elle est comme ça : "Dans la vie, je suis tout ou rien. Pour tout. Et dans l'hyper contrôle." À Libération, elle avait confié avoir été à la limite de l'anorexie-boulimie : "Rien de pathologique", assure-t-elle, mais une volonté de garder le contrôle.
Un univers pervers rempli de vieux dégueulasses
L'obsession du poids n'est pas la seule chose qui a poussé Karine Le Marchand à s'éloigner du milieu de mannequinat. Dans un entretien accordé à Brut, elle balançait sans langue de bois le sexisme de cet univers. "J’ai détesté parce que d’abord j’ai du caractère et me dire “t’es la femme objet”, c’était compliqué pour moi à gérer. Quand on défilait, il fallait faire la gueule et je rigolais tout le temps." Elle évoquait également la rivalité entre mannequins, souvent encouragée par les grands acteurs du monde de la mode : "Ce n’est pas ma mentalité du tout. Il y avait des histoires ! Elles se faisaient des croche-pieds, elles renversaient du vernis sur la robe de mariée parce qu’elles étaient vexées que ce ne soient pas elles qui la portent. J’hallucinais complètement."
Vidéo. La Minute de Karine Le Marchand
D'autant que le monde du mannequinat est également connu pour ses nombreux cas de harcèlement sexuel et sexiste. À Gala, elle avait ainsi confié : "La seule chose dont je me souviens, c'est qu'il y avait à l'époque, des parties fines organisées par des vieux dégueulasses, c'était malsain, mais consenti." Aujourd'hui, l'animatrice ne regrette absolument pas d'avoir changé de carrière pour fuir ce milieu toxique. Elle l'avait très bien résumé dans les colonnes de Libération : "Je me suis fait une belle vie, j'adore mon métier et j'en vis bien. Je suis autonome, mon cercle d'amis est fidèle. J'ai l'impression d'avoir accompli les choses dans les temps."
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