Kev Adams blessé par les critiques à son sujet : "Je reçois une violence verbale que peu d’artistes subissent"
Ce mardi 23 août 2022, TF1 diffuse la quatrième saison de "Mask Singer" avec, toujours dans le jury, Kev Adams. Habitué des émissions de télévision, le jeune humoriste assure le show depuis de nombreuses années maintenant. Et s’il est suivi par un public fidèle, une autre partie des téléspectateurs se montre toujours plus sévère. Des critiques que Kev Adams a longtemps encaissées dans le silence...
Souvenez-vous : en 2010, un jeune homme de 19 ans, à peine sorti des bancs du lycée, fait sensation dans l’émission de France 2, "On n’demande qu’à en rire". Chaque soir, devant les équipes de Laurent Ruquier, Kev Adams multiplie les sketchs directement inspirés de ses tourments d’adolescence. C’est le début d’une belle histoire avec le public français. Le problème, c’est que depuis, Kev Adams est bien loin de ce personnage d’ado agité. Et ça, certains ont du mal à l’admettre...
Vidéo. La Minute de Kev Adams
Kev Adams au coeur de vives critiques depuis ses débuts
Difficile de se défaire d’une image aussi tenace. Kev Adams en sait quelque chose. Depuis ses débuts, il est souvent au centre de vives critiques et débats sur les réseaux sociaux, moqué par certains internautes très peu séduits par son humour. Si bien que le principal concerné a choisi de s'en servir. En 2021, il a ainsi joué dans le film "Haters", dans lequel il campait le personnage d’un YouTubeur cible d’une haine en ligne, qui finit par aller à la rencontre de ses haters. Jusqu’alors, Kev Adams avait toujours préféré le silence face aux vagues de critiques qu’il recevait. Mais le film a ouvert la boite de Pandore. Alors, dans un entretien accordé à Télé Loisirs, c’est tout naturellement qu’il s’était confié sur les messages haineux dont il a toujours fait l’objet : "Mon rapport est assez simple, même assez sain je dirais. Je lis de temps en temps les messages qu’on m’envoie. Quand c’est du love, j’y réponds avec du love. Quand c’est de la haine, j’essaie tout simplement de faire abstraction."
Malheureusement, "Haters" a laissé place à d’autres critiques. Cette fois sur le film "Maison de retraite", dans lequel Kev Adams a joué et qui n’a malheureusement pas du tout fait l’unanimité du côté de la presse spécialisée... et du grand public. Difficile alors pour l’humoriste de 31 ans de ne pas prendre les choses personnellement. "Être un peu clivant, ce n’est pas un souci, mais, dans mon cas, systématiquement des personnes écrivent des mots qui dépassent la simple critique. Je reçois une violence verbale que peu d’artistes subissent" déplorait-il à ce sujet dans les colonnes de Télé 7 jours. Et de faire part de son incompréhension : "J’essaie de me protéger, mais c’est compliqué. J’ai du mal à en saisir la raison. Ce n’est pas faute de m’être interrogé."
Avec le temps, Kev Adams n’a eu d’autres choix que de se blinder face au torrent de haine, comme il le confiait en avril dernier au Parisien : "Ces critiques-là m'atteignent de moins en moins. J'arrive à célébrer les bonnes critiques et celles qui sont pourries, je les lis parce que je n'ai pas envie de me couper du monde, mais je passe vite à autre chose."
"On m’a dit que j’avais le melon"
En plus des critiques sur ses sketchs et les films dans lesquels il joue, Kev Adams se voit souvent épinglé au sujet de sa personnalité. En 2019 par exemple, alors qu’il était l’invité de Thomas Sotto sur les ondes de RTL, l’humoriste a été confronté à sa "double réputation" : celle "d’être très drôle, mais aussi de ne pas toujours être très sympa". "De vous la péter un peu. Vous avez eu le melon ou pas ?" avait lâché Thomas Sotto. Et Kev Adams de répondre, un brin décontenancé : "C’est ce qu’on m’a dit, ouais, que j’avais le melon. Franchement c’est super dur de le réaliser. On va se parler très franchement, vous dire aujourd’hui 'non' serait peut-être mentir. Je pense qu’il y a eu des moments dans ma vie où je ne réalisais peut-être pas la chance que j’avais. Donc j’étais un petit peu déconnecté de la réalité. J’ai pas l’impression d’en avoir été conscient."
Et comme pour se justifier, Kev Adams avait justement parlé des violentes critiques subies dès les débuts de sa carrière : "Bien sûr que ça vous touche, que ça vous blesse. Quand on fait ce métier là et qu’on commence jeune, il n’y a aucune volonté de gagner sa vie avec ça. Quand j’ai commencé, le star-system, la critique, la presse, l’argent... Je n’avais aucune idée de tout ça. Mais évidemment, il y a des moments où je me suis peut-être un peu mal comporté et je m’en excuse."
Vidéo. Sa maman, sa carrière, sa rupture avec Iris Mittenaere... les confessions touchantes de Kev Adams
S'ajoute à cela la difficulté d’entretenir une relation saine avec son image lorsque l'on grandit sous le feu des projecteurs. Encore plus lorsque l’on est sans cesse critiqué pour ce que l’on est. À ce sujet aussi, Kev Adams a déjà confié ses difficultés : "Quand j'ai commencé ce métier, j'étais très jeune, et chaque fois que je vois des images de mes débuts, je me prends un sacré coup de vieux. J'aborde la trentaine difficilement. J'ai de plus en plus de mal avec mon physique." D’autant que le jeune homme revient déjà de loin. Enfant, il avait dû subir les brimades de ses camarades, comme il l’expliquait dans l’émission Clique : "Je sais ce que ça veut dire que d’être stigmatisé, que d’être mis à l’écart. J’étais en surpoids quand je suis arrivé à Neuilly. On m’appelait 'bouboule." Aujourd’hui, Kev Adams tente de se réconcilier avec son image, loin des critiques...
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