Kyste ovarien : causes, symptômes, opération, traitement

Les kystes ovariens — ou tumeurs ovariennes présumées bénignes (TOPB) — font partie des motifs de consultations gynécologiques les plus fréquents. Se formant à la surface ou à l’intérieur de l’ovaire, ces excroissances peuvent être transitoires ou permanentes. Comment sont-elles traitées ? Entraînent-elles nécessairement des symptômes ? Sont-elles une cause d’infertilité ?

Comme son nom l’indique clairement, le kyste ovarien se développe sur ou dans un ovaire. Il s’agit d’une petite poche contenant plus ou moins de liquide. Selon les estimations, entre 5 et 7 % des femmes développeront un kyste ovarien au cours de leur vie (Assurance maladie), tous âges confondus. Bénignes dans 95 % des cas, ces tumeurs gynécologiques surviennent dans 0,2 à 5 % des grossesses. Il existe deux types de kystes de l’ovaire :

Attention : les kystes ovariens ne doivent pas être confondus avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Ce trouble hormonal se caractérise par une sécrétion anormalement élevée d’hormones « masculines » telles que la testostérone.

Il n’est pas rare qu’un kyste de l’ovaire — surtout s’il est fonctionnel et de petite taille — ne déclenche aucun symptôme particulier. Il est alors découvert fortuitement, au cours d’un examen d’imagerie médicale pratiqué pour un autre motif. Les kystes plus volumineux, en revanche, peuvent générer des signes cliniques caractéristiques :

Dans certains cas, en se développant, la tumeur bénigne peut entraîner une torsion de l’ovaire, bloquant (...)

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