Kyste ovarien : quand faut-il opérer ?

En cas de kyste fonctionnel, une simple surveillance suffit. Mais en cas de kyste organique, d’hémorragie, d’abcès, de malignité, de douleurs, il convient d’opérer. L’intervention peut se faire par cœlioscopie ou par chirurgie (kystectomie), selon les cas. Découvrez quels sont les divers types de kystes ovariens, et dans quels cas il est nécessaire d’opérer.

Les kystes ovariens sont des grosseurs anormales, contenant du liquide, qui se développent au niveau d’un ou des deux ovaires. On estime que 5 à 7 % des femmes développent un kyste ovarien au cours de leur vie, précise le Collège national des gynécologues et obstétriciens français, soit environ 45 000 femmes par an en France. On recense deux types de kystes :

Le kyste ovarien fonctionnel nécessite une simple surveillance, précise le centre de gynécologie obstétrique d’Aubagne. Si, lors de cette surveillance, le volume du kyste augmente, si le kyste change d’aspect, ou encore s’il ne disparaît pas à l’issue de 3 cycles menstruels, alors son ablation peut être requise. De même, en cas de kyste ovarien organique, y compris si la biopsie révèle une nature bénigne du kyste, une opération est indiquée. La raison ? Il s’agit d’éviter que par sa taille, le kyste entraîne une torsion de l’ovaire, ou qu’il se rompe. Il s’agit aussi d’éviter qu’un abcès se forme, ou qu’une hémorragie intra-kystique survienne. En cas de kyste fonctionnel malin, l’opération chirurgicale est systématique.

Le mode opératoire dépend du caractère malin (...)

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