L'édito de ELLE : « Après la pluie… » par Marion Ruggieri

L'édito de la semaine.

À l'heure où nous bouclons ce papier, il pleut. Il pleut depuis... un mois ? deux mois ? trois mois ? Il pleut tellement qu’on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée émue pour Florence Foresti qui, dans son dernier spectacle Boys Boys Boys*, a cette formule éclairée : « À mon âge, y a plus qu’un truc qui m’intéresse : où est-ce qu’il fait beau ? Et y aller ! » Tout en se réjouissant, bien sûr, pour les nappes phréatiques, on peut raisonnablement déclarer qu’après un mois de mars où il a flotté « l’équivalent de deux mois de pluie en deux jours, localement », on se sent un poil rincé. On attaque avril la sève au plus bas (le compte en banque avec), sous une actualité morose (le temps avec), qui navigue entre déficit public et déficit de lumière. Mais à y regarder de plus près, les motifs de réjouissance sont là. On en a pointé au moins trois.

Primo, chassez ces nuages de votre ciel de lit. Alors que vous lisez ces pages se profile le joli mois de mai/fais ce qu’il te plaît (avec qui tu veux) et ses ponts enchantés à prendre, à faire, à enjamber ou pas, c’est vous qui voyez ! Ce qui compte, c’est la perspective.

Deuzio, déridez le front de l’actu. Contrairement à ce que prédisent « La Fièvre », la série dont tout le monde parle (lire page 18), et « Civil War », la fresque apocalyptique d’une Amérique trumpiste livrée aux armes (en salle le 17 avril), nous ne sommes pas au bord d’une guerre civile. Et...

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