L'édito de ELLE : « On gère ! » par Olivia de Lamberterie
L'édito de la semaine.
Et si, pour la fête des Mères du 4 juin, on demandait un téléphone à clapet ? Ça nous ferait un point commun avec Rihanna… et du repos ! Avec un bon vieux téléphone idiot, fini WhatsApp et la fièvre du dimanche soir déclenchée par un message sur le groupe « parents 4e 5 » : « Bonsoir, savez-vous sur quel exemple il faut faire un histogramme ou un diagramme pour les maths de demain ? » Ben non, on ne sait pas. Et l'élève concerné répond « Je gère » sans qu'on sache très bien s'il s'agit de l'exercice en question ou de la partie de « Fifa 23 » qu'on a eu l'audace d'interrompre. Les vergetures post-grossesse, les nuits sans sommeil, la bataille pour les écrans, la crise des adolescents… On savait que la maternité n'était pas seulement le plus beau métier du monde, mais le chemin de croix des parents d'élèves, on ne nous avait pas prévenues. Et les alertes du groupe WhatsApp ne sont que la partie visible de cette nouvelle charge mentale.
Scolarité
On est passé de Maurice Carême à Parcoursup. Hier, on faisait réciter un poème à son enfant, aujourd'hui, on l'aide à rédiger dix lettres de motivation. Le 4 juin, ce sera la fête des Mères, mais dans nos agendas ce sont le 30 mai – fin de la procédure Affelnet d'affectation des élèves au lycée – et le 1er juin – résultats de Parcoursup, solidarité amies lectrices – qui nous mettront en joie. Tout cela ne signifie pas seulement des heures sup pour les parents, le vrai...
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