L'éternelle course aux plus gros diamants du monde
Pour affirmer son autorité dans le cénacle très fermé de la haute joaillerie, rien ne marque autant les esprits que l'acquisition d'une pierre d'exception, brute ou taillée. Laurence Graff et Harry Winston, pour ne citer qu'eux, ont largement fortifié leur gloire grâce à ces acquisitions spectaculaires qui font à la fois figure de symboles et de trophées. Louis Vuitton aborde lui aussi cet exercice sans renoncer à sa singularité.
En début d'année, la maison de luxe française ? présente dans le secteur de la haute joaillerie depuis 2001 ? annonçait la découverte historique du Sewelô : un diamant brut de 1 758 carats. Un poids considérable que seuls le Cullinan et le Sergio (un diamant noir brésilien) surpassent à ce jour. Pour donner un aperçu des sommes mises en jeu, rappelons que le Cullinan, brut extravagant de 3 106 carats (soit 621,2 g) découvert en 1905 en Afrique du Sud, avait été envoyé par le roi Edouard VII aux frères Asscher à Amsterdam pour être taillé. Le brut avait donné naissance à 105 diamants polis, dont certains ont enrichi la collection des joyaux de la couronne britannique. L'un de ces diamants taillés à partir du Cullinan ? une pierre de 56,15 carats en forme de c?ur ? a été vendu par Christie's le 14 février 2011 pour 10,9 millions de dollars.
Louis Vuitton envisage de fac?onner le Sethunya selon les de?sirs du client. Les diamants seront taille?s, polis puis monte?s sur commande. © Philippe LacombeL'annonce par Louis Vuitton en janvie [...] Lire la suite