Lùme : un écrin de charme à Ortygie, en Sicile

Fiat lux. Que la lumière soit. Prendre son petit-déjeuner, un panettone trempé dans un café brûlant, quelques kumquats, un croisant à la ricotta de brebis chaque matin, sous un plafond azuré resplendissant, tantôt lapis-lazuli tantôt outremer. Un ciel saturé qui se confond, à l’horizon, avec l’aigue-marine des flots de la Méditerranée.

Un grand week-end à Syracuse et tout est oublié : le ciel aile-de-pigeon (le vrai du nom du bleu de France) de Paris, Nantes ou Lyon, la morgue morose de nos concitoyens, les « C’était mieux avant ». En Sicile, la vie est belle et douce.

Ortygie, chantée par les nymphes et le repli du temps

Et quoi de mieux pour s’évader qu’une île dans l’île : Ortygie (en italien Ortigia). Séparé du reste de la ville de Syracuse par un le canal, la Darsena, cet entrelacs de venelles et de ruelles pavées, ou vînt, jadis, dit la légende, se réfugier et se changer en source après avoir été poursuivie par le dieu-fleuve Alphée, la nymphe Aréthuse, semble appartenir à un repli du temps.

Un temps qui s’immobilise quand on sirote une Nero d’Avola, frais et épicé, aux parfums de fraise des bois et de pain d’épice, devant la fontaine Archimède, du nom de la figure la plus connu de cette cité plurimillénaire fondée par les Grecs ; où que l’on déambule, nez au vent, sous les figuiers à l’heure de la « passegiata », la promenade digestive.

Le Lùme, invitation à la beauté et la douceur de vivre

Quel meilleur lieu de villégiature dans la ville chantée par Henri S...


Lire la suite sur ParisMatch