L’édito de ELLE : de Demi Moore à Nicole Kidman, l'âge de la (r)évolution à Hollywood
Il est loin le temps où le cap des 40 ans obligeait les actrices à se retirer des plateaux de cinéma d’Hollywood. En gagnant un Golden Globes pour son rôle dans « The Substance », Demi Moore en est la preuve triomphante.
Quel kif de voir Demi Moore monter sur scène, le 5 janvier, pour y recevoir le premier vrai prix de sa carrière : un Golden Globe. Quel kif de voir ses cheveux ultra-longs, noirs, brillants de sève, comme un bras d’honneur au vieil usage qui veut qu’une femme enterre ses cheveux avec ses règles. Quel kif de l’entendre raconter, émue, qu’un producteur l’avait autrefois qualifiée d’« actrice popcorn ».
Tordre le cou aux clichés
Tout ce qu’elle dégageait ce soir-là, corps et âme sculptés, disait la volonté, affirmait que l’on peut être et avoir été. Son éternelle jeunesse ? C’est justement ce dont elle se moque dans « The Substance », film qui lui vaut ce come-back plein de panache. Une détermination musclée qui rappelle celle de Nicole Kidman, en ce moment à l’affiche du sulfureux « Babygirl ». Devenue une productrice incontournable, la comédienne australienne a fait de son propre cas un sujet d’exploration, se jouant de son image à l’écran pour mieux tordre le cou aux clichés. Il paraît (presque) dépassé, le temps où l’iconique Meryl Streep pensait, à 40 ans, que sa carrière était derrière elle – phrase que l’on soumet encore aujourd’hui à toutes les comédiennes ayant franchi ce cap « héroïque ».
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