L’édito de ELLE : à la Fashion Week haute couture de Paris, un frisson nommé Valentino
Fin janvier débutait la semaine de la mode haute couture printemps-été de Paris. Un artisanat d’exception, plusieurs centaines d’heures de travail par pièce, suscitant rêveries et émotions.
À ELLE, il y a les journalistes « mode » et il y a les autres. Celles qui n’ont pas la chance d’aller aux défilés mais qui suivent les plumes maison sur Instagram, pour dénicher les bonnes idées à piocher, les tendances du moment, les « people » invités au premier rang (et n’en reconnaissent pas la moitié). L’autrice de ces lignes fait clairement partie de cette deuxième catégorie – sa garde-robe en atteste ! Mais voilà que, un jour, l’émotion s’invite sans que l’on s’y attende, née d’un défilé pas tout à fait comme les autres, découvert sur les réseaux sociaux.
Une larme de bonheur
Fin janvier, en pleines collections haute couture printemps-été 2025, ce frisson avait pour nom Valentino. C’est délicat d’expliquer pourquoi, comment, à un moment précis, tout est réuni pour vous ravir : la musique de Prokofiev (« Roméo et Juliette »), ces femmes « belles sans ornements » qui s’élancent sur le podium, dans le noir, comme on avance dans la vie, et puis… cette robe. Immense, montée sur crinoline, en crêpe de Chine, à motifs Arlequin, tout droit sortie d’un songe. Un patchwork, un tour de magie, une ode à la commedia dell’arte, qui a nécessité 1 300 heures de travail, a-t-on appris plus tard. Tant de sueur pour un sanglot retenu, une larme de bonheur.
Le reste du défilé orchestré par le designer Alessandro Michele, arrivé chez Valentino l’an dernier, était à l’avenant. Inspiré, enchanteur, savant....
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