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L’affaire en interne du parti LFI contre Taha Bouhafs classée sans suite

L’affaire en interne contre l’ancien journaliste Taha Bouhafs au sein du groupe LFI a été classée sans suite lundi 5 juin, malgré des accusations de violences sexuelles.

La France insoumise a clôturé la procédure de sa cellule interne dédiée aux violences sexuelles et sexistes contre l'ancien journaliste Taha Bouhafs, contraint de renoncer à sa candidature aux législatives de 2022 face à des accusations de femmes.

Après le retrait d'une première accusatrice dans la procédure devant le Comité de respect des principes (CRP) du mouvement, en février dernier, la deuxième accusatrice a indiqué ne pas souhaiter porter plainte ni confronter Taha Bouhafs à ses accusations, a indiqué une source proche de la direction, confirmant une information de BFMTV.

« En vertu de nos règles internes et du respect d'une procédure normale, le CRP lève la mesure conservatoire et ne prend pas de nouvelles mesures », a précisé cette source.

« Nous accueillons aujourd'hui cette décision que nous attendions depuis trop longtemps », ont réagi dans un communiqué les avocats de Taha Bouhafs, Maîtres William Bourdon, Raphaël Kempf et Vincent Brengarth.

« Bannissement social et professionnel »

« Nous rappelons que Taha Bouhafs, qui a toujours clamé son innocence, n'a fait l'objet d'aucune plainte, ni d'aucune poursuite judiciaire », écrivent les conseils. « Pourtant il a été exclu des législatives, de son mouvement politique et a fait l'objet d'une forme de bannissement social et professionnel à cause duquel il est au chômage depuis un an ».

Ils concluent : « Que toute cette histoire nous fasse réfléchir collectivement sur les...

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