Mort de l’artisan de l’abolition de la peine de mort, Robert Badinter : un hommage national annoncé

L’ancien garde des Sceaux du président François Mitterrand, artisan de l’abolition de la peine de mort, est mort à l’âge de 95 ans. Le président Emmanuel Macron a annoncé « un hommage national ». Portrait d'un homme de combat qui est devenu le symbole de la lutte contre la guillotine.

Mise à jour le 9 février à 13h40 - L'annonce du décès de Robert Badinter bouleverse tout un pays. « Un hommage national » lui sera rendu, a annoncé Emmanuel Macron en marge d’un déplacement à Bordeaux. « Je veux dire ma peine à titre personnel, la Nation a perdu un grand homme. Un très grand avocat et un grand garde des Sceaux [...] Pour moi, il a toujours incarné un sage au-delà de ses fonctions et a toujours permis d’éclairer des décisions ».

Une figure qui a marqué de son empreinte l'histoire française tire sa révérence. Robert Badinter est décédé à l’âge de 95 ans, dans la nuit du jeudi 8 février au vendredi 9 février, selon sa collaboratrice Aude Napoli. L’ancien ministre de la Justice était le principal artisan de l’abolition de la peine de mort en 1981, soit la mesure phare de la présidence de François Mitterrand. L’ancien avocat avait porté la loi à l’époque, alors même que les Français étaient majoritairement en faveur du châtiment suprême. Suite à l’annonce de sa disparition, le président Emmanuel Macron a salué « une figure du siècle, une conscience républicaine, l'esprit français ».

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