L’avenir de la pilule abortive compromis aux Etats-Unis : Joe Biden saisit la Cour Suprême

Après la décision, ce mercredi, d’un panel de juges de limiter l’accès à une pilule utilisée pour plus de la moitié des avortements aux Etats-Unis, Joe Biden a décidé de saisir la Cour Suprême.

L’avenir de la pilule abortive, incertain au sein de la plus grande puissance mondiale. Le 7 avril dernier, Matthew Kacsmaryk, un juge fédéral aux positions ultra-conservatrices, retirait l'autorisation de mise sur le marché d'une pilule abortive agréée depuis plus de 20 ans et utilisée par près d’un demi-million d’américaines chaque année : la mifépristone. Une nouvelle victoire retentissante pour les opposants à l’avortement, dix mois après l'arrêt historique de la Cour suprême, qui a rendu à chaque Etat du pays la liberté d'interdire les interruptions de grossesse sur son sol. L’origine de cette décision ? Officiellement, Matthew Kacsmaryk estimait que la mifépristone présentait des risques pour la santé des femmes, en dépit du consensus scientifique. Ce dernier avait prévu un délai d’une semaine avant que sa décision ne s’applique, afin de laisser le temps au gouvernement fédéral de faire appel. A la Nouvelle-Orléans ce mercredi, le panel de trois juges; par deux voix contre une, à d’ores et déjà décidé de conditionner l'autorisation de la mifépristone, en imposant trois visites chez le médecin au cours de la période de prescription, qui sera limitée aux sept premières semaines de grossesse, contre dix auparavant.

La Cour Suprême va devoir trancher

Des restrictions qui pourraient s’avérer très impactantes sur l’accès à l’avortement, puisque la mifépristone, combinée avec un autre cachet, est utilisée...

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