"L’enfant qui mesurait le monde" : 3 bonnes raisons d’aller voir le film avec Bernard Campan

Alexandre Varda, un promoteur immobilier plutôt du genre sûr de lui et pas contre certaines méthodes de travail peu orthodoxes, apprend le même jour qu’il risque de perdre son travail et que Sophia, sa fille unique, qu’il n’a pas revue depuis douze ans, est morte. Il doit se rendre en Grèce où elle vivait pour s’occuper des formalités administratives. Sur place, il fait la connaissance d’un enfant dont il ignore totalement l'existence : Yannis, son petit-fils, autiste Asperger. Comment ces deux êtres vont-ils apprendre à se connaître ?

Lorsque ce grand-père rencontre son petit-fils, sa première pensée est de lui trouver un établissement spécialisé qui pourra le prendre en charge. Il ne voit que sa différence. Yannis quant à lui, qui passe son temps à compter tout ce qui est à sa portée, ne demande qu’à être auprès de Marika, celle qui s’occupe de lui. Peu à peu, chacun va apprivoiser l’autre dans une relation qui les ouvre au monde. Avec la Grèce comme point commun [les magnifiques paysages de l’île de Spetsès, près d’Athènes, qui sert de décor à l’île imaginaire de Kalamaki, ndlr]. Alexandre va ainsi découvrir que ses racines grecques qu’il avait complètement occultées ne sont finalement pas si loin que ça. Il va non seulement apprendre à connaître Yannis, mais aussi à se connaître lui-même. Pour le réalisateur, Takis Candilis, cette histoire fait écho à la sienne. Lui-même a des origines grecques.

On le connaît plutôt dans un registre comique. Dans L’enfant qui mesurait le monde, (...)

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