L’ex-ministre Édouard Philippe visé par une enquête au Havre : ce que l’on sait

L’ex-ministre Édouard Philippe visé par une enquête au Havre : ce que l’on sait

Après des histoires comme celles du maire d'Agde, ou celles de la maire de Canteleu, c’est désormais au tour du maire de la ville du Havre, située en Seine-Maritime, de faire parler de lui : Édouard Philippe, qui, selon les informations partagées par le quotidien Le Monde mercredi 3 avril 2024, est visé par une enquête préliminaire. Celle-ci aurait été, selon les informations de nos confrères, ouverte par le Parquet national financier depuis décembre 2023 pour différents chefs d'accusation, “prise illégale d'intérêts”, “détournement de fonds publics” ou encore “harcèlement moral”. Son adjointe, Stéphanie de Bazelaire, chargée de l’innovation et du numérique mais aussi conseillère communautaire de la métropole, et Claire-Sophie Tasias, la directrice générale des services de la communauté urbaine, sont également concernées par cette enquête.

Pourquoi Édouard Philippe et les deux élues citées font-ils l’objet d’une enquête préliminaire ? Ils sont soupçonnés, comme l’explique Le Parisien dans son article du 3 avril 2024 “d’avoir contourné les règles des marchés publics afin de favoriser l’association French Tech, dont Stéphanie de Bazelaire est présidente bénévole, pour animer et exploiter la Cité numérique du Havre.” Plus précisément, en juillet 2020, Édouard Philippe, président de la communauté urbaine, signait avec Stéphanie de Bazelaire (à l’époque présidente bénévole de l’association), une “convention d’objectifs pluriannuelle pour l’exploitation et l’animation de la Cité numérique”. (...)

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