L’importance de l’éducation à la sexualité à l’école

Cet enseignement, théoriquement obligatoire à partir du primaire depuis 2001, devrait être plus sérieusement renforcé à la rentrée prochaine.

Lorsque Stéphanie a annoncé, en réunion, qu'elle prévoyait de faire un cours d'éducation à la sexualité à ses élèves de CM2, la réaction des parents a été à l'image de ce que cet enseignement pas comme les autres suscite ; certains ont continué à dormir sur leur chaise, d'autres ont été surpris, voire choqués : « Ce n'est pas en SVT [sciences de la vie et de la Terre] qu'on fait ça, au collège ? »

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Peu de parents semblent au courant de ce qui se pratique vraiment à l'école en la matière et, à leur décharge, cela n'est pas très clair…

Trois fois par an, du CP à la terminale

Ces « séances d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » n'ont rien de nouveau. Elles sont, en théorie, obligatoires depuis la loi de 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception, et devraient être données trois fois par an, du CP à la terminale. A l'école primaire, les enseignants sont censés s'en charger, même si l'intervention d'une association ou d'une infirmière scolaire est possible. Dans les collèges et lycées, une association ou un membre de l'équipe pédagogique doit en principe s'en occuper. Face à un manque de moyens, de formation, et devant les crispations que le sujet suscite, tant chez les parents que chez certains enseignants, moins de 15 % des élèves bénéficient de trois séances chaque...

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