L’UNICEF alerte sur une augmentation du nombre de mutilations génitales féminines

Une étude de l’UNICEF publiée le 8 mars dernier alertait sur une augmentation du nombre de mutilations génitales dans le monde. Aujourd’hui, plus de 230 millions de femmes sont concernées.

Les mutilations génitales féminines (MGF) sont toujours une réalité dans plusieurs pays du monde. Les chiffres d’une nouvelle étude de l’UNICEF, publiée le 8 mars dernier, révèlent l’ampleur du phénomène. Dans le monde, plus de 230 millions de femmes sont concernées. Plus précisément, ce sont 31 pays qui sont directement pointés du doigt pour pratiquer encore régulièrement ces mutilations patriarcales, parmi lesquels l’Éthiopie, le Nigeria et le Soudan qui figurent parmi les plus touchés.

Une tradition ancestrale dans certains pays

Derrière les mutilations génitales féminines, on parle notamment d’ excision, qui désigne l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres. Parmi les autres sévices subis par les jeunes femmes, les spécialistes évoquent également l’infibulation, soit la suture de l’orifice vaginal dans le but de le rétrécir. Autant d’opérations douloureuses et traumatisantes que ces peuples continuent de pratiquer principalement par tradition. Dans certains pays, ces opérations conditionnent un mariage ou un héritage.

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