La distribution d'échantillons gratuits de parfums et de crèmes, c'est fini !
La distribution systématique d'échantillons gratuits, de parfums ou de crème, c'est fini ! Pour des raisons écologiques, il faudra désormais les réclamer pour les avoir.
Vous adoriez découvrir les échantillons gratuits que vous glissait la vendeuse en caisse, dans votre parfumerie favorite ? Eh bien c'est (presque) fini. Le but de cette mesure est bien évidemment environnementale. Terminé le gaspillage provenant d'échantillons non réclamés par le consommateur.
Presque deux ans après la sortie du texte "Lutte pour le réemploi et contre le gaspillage", la mesure est enfin entrée en vigueur le 23 avril. Alors désormais, si vous souhaitez repartir avec un échantillon de crème ou de parfum : réclamez-le ! On vous explique.
Une interdiction partielle
Selon le Code de l'environnement, il était prévu l'interdiction de fournir à un consommateur, sans demande de sa part, un échantillon de produit dans le cadre d'une démarche commerciale. Et ce depuis le 1er juillet 2022. Mais en l'absence d'un décret précisant toutes les modalités, cette interdiction n'avait finalement que très peu d'effet.
Aujourd'hui, c'est chose faite. Le 23 avril dernier, un décret d'application est venu préciser les modalités d'application de ce fameux texte. Il est donc désormais "interdit au professionnel de fournir à un consommateur, sans demande de sa part, un échantillon de produit dans le cadre d'une démarche commerciale." En revanche, il sera toujours possible d'obtenir un échantillon afin de tester le produit en faisant la demande, lors du passage en magasin. Une aubaine lorsque l'on sait que pour 60% des Françaises, l'échantillon de parfum reste le premier vecteur de découverte d’une fragrance lui permettant de jouer un rôle primordial dans le parcours d’achat (selon une étude de l'institut Harris Interactive).
Une interdiction pour le bien de la planète
Si cette (semi)interdiction est mise en place, c'est bel et bien pour prendre soin de notre chère et tendre planète. Celle-ci se trouve d'ailleurs dans le même texte qui appelle à la fin des cotons-tiges en plastique ou des pailles, tout comme l'impression systématique des tickets de caisse. "J’ai un tiroir chez moi, il est rempli d’échantillons, donc je comprends très bien qu’il n’y ait pas d’utilité d’en offrir autant", assure une cliente lors du journal télévisé de TF1.
J’ai un tiroir chez moi, il est rempli d’échantillons, donc je comprends très bien qu’il n’y ait pas d’utilité d’en offrir autant.Cliente lors du JT de TF1
Deux exceptions viennent pourtant compléter ce récent dispositif. En effet, les denrées alimentaires non pré-emballées et remises gratuitement pour une consommation immédiate et sur place ne sont pas considérées comme des échantillons. De même, les échantillons contenus dans une publication de presse ne sont pas concernés par cette interdiction entrée en vigueur le 23 avril dernier.
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