L'Académie des César renforce ses règles contre les violences sexistes et sexuelles
À un mois de la 50e Cérémonie des César, les organisateurs ont durci leur politique contre les violences sexistes et sexuelles. Lors de leur annonce du 23 janvier, ils ont précisé qu'ils suspendraient tout membre de l'Académie mis en cause par la justice notamment pour ce type d’accusations. Une décision qui marque un tournant pour cette institution en pleine révision de ses pratiques en la matière.
Une annonce qui fera date. Alors que la 50e Cérémonie des César se tiendra dans un mois, les organisateurs ont renforcé, ce jeudi 23 janvier, leurs règles de lutte contre les violences sexistes et sexuelles et annoncé qu'ils suspendraient tout membre de l'Académie qui serait mis en cause par la justice.
Toute mise en cause par la justice sanctionnée
« En cas de mise en cause judiciaire d'un membre pour des faits de violence, notamment à caractère sexiste ou sexuel, le bureau de l'Académie constatera la suspension du droit de vote du membre jusqu'à l'issue de la procédure en cours, ou son exclusion jusqu'au complet accomplissement de la peine, en cas de condamnation définitive », a-t-elle annoncé.
Une autre décision qui allait dans le même sens avait déjà été prise, il y a deux ans. En effet, l’académie des César avait annoncé que toute personne mise en cause par la justice dans ce genre d'affaires ne serait plus « mise en lumière » lors de la cérémonie. L'année suivante, cette décision avait été étendue à l'ensemble des évènements qu'ils organisent.
Une dynamique en marche depuis le scandale Polanski
Longtemps critiquée pour son « entre soi » et son omerta sur les violences sexuelles, l’Académie des César a connu une grave crise qui a culminé en 2020 avec le César de la meilleure réalisation attribué à Roman Polanski pour son film « J'accuse » qui avait causé le départ fracassant de la salle de...
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