L'amour impossible de Maria, 67 ans : « Même aujourd’hui, je continue de me dire qu'il va m’appeler »

Un mercredi sur deux, nos lecteurs et lectrices nous racontent leurs histoires d’amour impossibles. Une histoire avortée ou jamais avouée, platonique ou contrariée, qui les a marquées. Pour notre deuxième épisode, Maria*, 67 ans, se souvient de son amour fou pour son meilleur ami… qui aimait les garçons.

Les paroles de la chanson « Ziggy » ont souvent raisonné douloureusement à mes oreilles. Je ne pouvais pas supporter d’entendre ces paroles, c’était comme si le texte parlait de moi. Encore aujourd’hui, j’en ai des frissons. Je suis glacée parce que ces paroles racontent exactement mon histoire. « C’est un garçon pas comme les autres, mais moi je l’aime, ce n’est pas de ma faute. Même si je sais qu’il ne m’aimera jamais… » L’homme qui ne m’aimera jamais, c’était mon meilleur ami gay. Il s’appelait Thierry*… Je n’ai jamais pu l’oublier.

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La première fois que j’ai croisé son regard, j’ai tout de suite pensé qu’il était jeune. Je me souviens qu’il venait d’avoir dix-huit ans, mais sa beauté m’a instantanément foudroyée. Nous avions cinq ans de différence. J’avais vingt-trois ans, je venais de finir mon école de couture à Toulouse. Dans mon souvenir, c’était le garçon le plus charmant au monde. Une rencontre fortuite qui avait eu lieu grâce à une voisine de palier qui m’avait présenté ce jeune ami d’enfance venu s’installer chez elle pour quelques mois. Il venait d’Andorre, où il avait passé une partie de sa jeunesse avec ses parents. À ce moment, il tentait sa chance à Toulouse pour se lancer dans la vie active.

Une relation...

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