Laurence Boccolini bouleversée par le meurtre de Philippine
Laurence Boccolini a réagi au meurtre de Philippine.
Sur Instagram, au-dessus du portrait que la famille de la jeune femme avait diffusé, l'animatrice a fait part de sa douleur et de sa solidarité avec les proches endeuillés de la jeune étudiante de l'université de Paris-Dauphine.
« Elle avait un joli sourire et toute la vie devant elle. Elle aurait pu être ma fille ou la vôtre. Votre sœur ou votre nièce. Elle était étudiante à Dauphine, près d'un bois qui ne fait plus rêver personne, dans un quartier où il n'est même plus sage de se promener après l'heure du déjeuner. Pensez à elle parfois », a écrit l'animatrice.
Bouleversée par ce crime, Laurence Boccolini évoque la famille de la jeune femme, qui l'attendait ce vendredi : « Pensez beaucoup à ses parents et leur cœur brisé à jamais. Ils l'attendaient comme tous les jours. Ils l'attendront toujours ».
La maman de la petite Willow, huit ans, a insisté sur la douleur des parents qui n'ont pas pu « protéger » leur enfant. « Leur histoire est notre histoire car l'inimaginable est arrivé chez eux et personne n'est à l'abri. Ne pas pouvoir protéger son enfant est la pire douleur qui soit. Je pense à Philippine, à sa famille, à ses amis, à sa mort affreuse. Je pense à elle et à tous ceux et celles que nous n'avions pas pu protéger là où notre société a failli à sa promesse de pouvoir grandir sans avoir peur. »
« Philippine mérite qu'on lui envoie des poussières d'étoiles où qu'elle soit dans l'univers », ajoute-t-elle, avant de préciser qu'il ne faut pas que ce drame devienne « un fait divers comme il y en a déjà trop ».
La jeune femme de 19 ans, disparue vendredi près de la faculté de Paris-Dauphine où elle était étudiante, a été retrouvée samedi morte, semi-enterrée dans le bois de Boulogne. Sa famille et des proches avaient organisé une battue là où son téléphone avait borné pour la dernière fois.
Son meurtrier présumé a été arrêté « dans le canton de Genève » mardi. Il avait laissé des traces ADN et était déjà fiché pour avoir été condamné pour viol à sept ans de prison, en octobre 2021. Il avait été libéré « en fin de peine, au mois de juin 2024 ». Il s'agirait d'un clandestin marocain âgé de 22 ans, sous le coup d'une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le 3 septembre, le détenu avait quitté, après validation par un juge des libertés et de la détention, le centre de rétention administratif où il était placé en attendant l'accord du Maroc pour son expulsion. Celle-ci, selon La Croix, serait arrivée le 4 septembre.
Le suspect était inscrit depuis le 19 septembre, la veille du meurtre, au fichier des personnes recherchées. Une demande d'extradition a été déposée auprès des autorités suisses.