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Laurent de Gourcuff : tout Paris à ses pieds

Ses restaurants occupent les plus beaux lieux de la capitale. Sa marque de fabrique : les terrasses avec vue

Là-haut, si haut, à cette heure exquise de la journée, la masse ocre de la ville se revêt de reflets zinzolin. L’air frémit à peine. Une douce réverbération diapre les méandres fluviatiles de la Seine. Sacré-Cœur, tour Eiffel, Notre-Dame, palais Conti… Devant nos yeux, Paris se lit à livre ouvert. Magique. « C’est quand même une vue de malade, non ? » ose Laurent de Gourcuff. Front haut, regard vif, sourire de condottiere, le jeune homme – il n’a, malgré ses trente années de carrière, que 46 ans – ne se lasse pas de contempler ce paysage presque surréel depuis Bonnie, en collaboration avec l'hôtel SO/Paris. Le dernier-né de sa galaxie Paris Society (51 lieux) ouvre début septembre. Ce belvédère aux confins du Marais, sis au 16e étage d’une ancienne caserne de pompiers, est décoré par l’Islando-Danois Olafur Eliasson, le Léonard de Vinci version viking des matériaux et de la lumière. Effet waouh garanti.

Ses obsessions ? L’horizon, le point de vue et le panorama

Les grands chefs sont nés, dit-on, sous le signe de la fourchette. Laurent de Gourcuff a vu le jour sous celui de la terrasse avec vue. Ses obsessions ? L’horizon, le point de vue et le panorama. Dans sa Sainte Trinité personnelle, il y a la « vue de dingue », la « vue de ouf » et la « vue de malade ». Le reste l’intéresse peu. Car, pour celui que l’on surnomme « M. Rooftop », seule la perspective est consubstantielle du succès, devant la qualité de l’assiette ou le millésime des vins que l’on sert dans ses établissements. « Voilà une dizaine d’années, j’ai établi ma liste des plus belles terrasses de Paris. Il y en avait moins de vingt. Aujourd’hui, je suis présent dans près de quinze », glisse-t-il d’une voix de mêlé-cass, un comble pour quelqu’un qui n’a(...)


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