Le propriétaire d’une salle de gym est au cœur d’une polémique après avoir partagé des photos et des vidéos de ses clientes

Un entraîneur de CrossFit est accusé d’avoir traité ses clientes comme des « bouts de viande » suite à la publication d’une vidéo de leurs fesses sur Instagram. (Capture d’écran : Facebook)
Un entraîneur de CrossFit est accusé d’avoir traité ses clientes comme des « bouts de viande » suite à la publication d’une vidéo de leurs fesses sur Instagram. (Capture d’écran : Facebook)

Un entraîneur de CrossFit est accusé d’avoir traité ses clientes comme des « bouts de viande » suite à la publication d’une vidéo de leurs fesses sur Instagram.

Tom Tomlo, propriétaire de Blue Ridge Crossfit en Caroline du Nord, a filmé trois femmes lors d’une session matinale de renforcement musculaire, avant de partager les vidéos sur la page Instagram de Blue Ridge Crossfit il y a quelques jours. Les femmes étaient penchées en avant, les fesses bien en évidence, mais T. Tomlo avait également pris soin d’ajouter des pêches coquines, des emojis et des légendes peu subtiles.

Une femme a fait une capture d’écran à partir de la vidéo (qui a depuis été retirée) avant de la partager sur la page Facebook de Blue Ridge Crossfit (le message était effacé ou en mode privé au moment de la publication). « Ça n’est pas normal », a-t-elle confié en légende.

Tom Tomlo a alors décidé de réagir en utilisant un langage fleuri.

Une femme a fait une capture d’écran de la vidéo, et T. Tomlo a décidé de réagir en utilisant un langage fleuri. (Capture d’écran : Facebook)
Une femme a fait une capture d’écran de la vidéo, et T. Tomlo a décidé de réagir en utilisant un langage fleuri. (Capture d’écran : Facebook)

« Salut tout le monde, c’est Tom. Je vais être très clair et franc, alors soyez attentifs. J’ai appris que certaines personnes avaient décidé de se sentir outrées aujourd’hui, de rédiger un article public dans ce groupe et de partager d’autres con***** en privé », a-t-il confié.

« Pu****, vous avez perdu la tête si vous pensez que cette plateforme ou cette communauté a été créée pour accueillir des con****** de ce genre. Personne n’a le droit de faire ça dans cet établissement. Je ne joue pas à ces jeux, et on ne prête pas attention à ce type de bêtises mesquines et débiles ici ».

« Vous avez deux options si vous êtes contrarié au point d’en faire une affaire publique, de vous sentir blessé… : 1) prévoyez un rendez-vous pour en discuter avec moi 2) trouvez un autre endroit qui convient davantage à vos attentes. Faire tout ce cinéma délirant et idiot n’est pas une option ici. Mais, voilà ce que vous pouvez faire. Partez », a-t-il confié, avant de suggérer à la personne d’écrire « un avis négatif, sentimental et irrationnel » au sujet de Blue Ridge et de « parler de ton expérience horrible à tes trois amis avant d’aller chercher une salle qui accepte les dégénérés…».

L’article se termine par un sondage à choix multiple afin de déterminer si l’article faisait sourire le lecteur, si ce dernier le trouvait « utile » ou s’il se sentait « énervé et triste ».

Tom Tomlo a confié qu’il s’agissait d’un malentendu lors d’une interview avec WLOS ABC13. (Photo : WLOS)
Tom Tomlo a confié qu’il s’agissait d’un malentendu lors d’une interview avec WLOS ABC13. (Photo : WLOS)

Sa réponse a fait le buzz, mais n’a pas plu au public. ABC13 a ainsi précisé que certains membres avaient suivi ses conseils en quittant sa salle, et que cette dernière avait actuellement un score de 1.7 sur 5 sur Facebook. Tom Tomlo a confié qu’il s’agissait d’un malentendu lors d’une interview.

« Je ne contrôle pas la manière dont c’est représenté, et je le regrette. Quelqu’un s’est senti blessé. Une photo a été prise, et je vois comment tout cela a pu être mal interprété », a-t-il confié à ABC13. « On prend des photos des fesses des mecs ici, on est une sorte de famille affectueuse et ça n’est pas négatif », a-t-il dit. « On s’amusait. On faisait des vidéos en parlant des fesses ce jour-là ».

Amanda Turlington fait partie des femmes présentes dans la video controversée. Elle a précisé qu’elle n’allait pas à la gym « pour être traitée comme un objet sexuel » lors d’une interview avec WLOS ABC13. (Photo : WLOS)
Amanda Turlington fait partie des femmes présentes dans la video controversée. Elle a précisé qu’elle n’allait pas à la gym « pour être traitée comme un objet sexuel » lors d’une interview avec WLOS ABC13. (Photo : WLOS)

Amanda Turlington fait partie des femmes présentes dans la vidéo controversée. Elle a précisé qu’elle n’allait pas à la gym « pour être considérée comme un objet sexuel » lors d’une interview avec WLOS ABC13.

« Je vais à la gym pour m’entraîner avec des gens que j’apprécie et qui se soucient de mes progrès. Je ne vais pas à la gym pour être considérée comme un objet sexuel. Je ne vais pas à la gym pour que mon corps soit exposé ainsi », a-t-elle confié.

« Vous réduisez une athlète puissante à un simple bout de viande, et je ne pourrais jamais être OK avec ça ».

Nisean Lorde