L'effet Halo : comment pourrait-il affecter la scolarité de votre enfant ?

“La première impression est toujours la bonne”, écrivait jadis le journaliste Henri Jeanson. Si l’on peut remettre en doute la véracité et le fond de toute première impression, en revanche, on ne peut pas nier son importance dans la perception initiale et finale qu’ont les individus d’un inconnu… En effet, une fois qu’elle est diffusée, cette première impression reste ancrée et devient difficile à gommer dans l’esprit de celui l’a ressentie - qu’importe le temps qui s’est écoulé et qu’importe sa véracité (ou non). Côté psychologie, ce mécanisme porte un nom : il s’agit de l’“effet Halo”.

Identifié par le psychologue américain Edward Thorndike en 1920, validé par le polonais Solomon E. Asch en 1946, l’effet Halo explique que lorsqu’un interlocuteur perçoit une première caractéristique “positive” en vous, il a tendance à l’extrapoler, à la généraliser à l’intégralité de votre personnalité, et à vous attribuer automatiquement d’autres qualités. Grâce à la perception de cette première qualité, c’est ainsi votre image globale qui est rehaussée. Bien évidemment, l’inverse est aussi vrai : lorsqu’on perçoit un premier défaut chez vous, c’est toute votre image qui en prend un coup (on parle alors d'effet de Halo inversé).

Au fil du temps, l’esprit de votre interlocuteur va donc inconsciemment chercher des informations qui confirment cette première impression dégagée ; il va interpréter le moindre indice allant dans son sens, pour la renforcer, la valider,...

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