Les personnes matinales risqueraient moins de souffrir d’un cancer du sein, d’après une étude
Les personnes matinales qui sont plus en forme en début de journée risqueraient moins de souffrir d’un cancer du sein que leurs homologues ‘du soir’, d’après une étude.
Les personnes matinales, également surnommées ‘lève-tôt’, aiment se lever tôt et sont donc fatiguées plus tôt dans la soirée, alors que les personnes du soir, ou “oiseaux de nuit’, ont du mal à se lever le matin, mais sont en meilleure forme plus tard dans la journée et préfèrent aller dormir plus tard.
L’appartenance à l’une ou l’autre de ces catégories a tendance à être génétiquement programmée.
Des chercheurs ont étudié l’ADN d’un total de 410 000 femmes, en se basant sur leur statut de “lève-tôt” ou d’“oiseau de nuit”. Ils ont ainsi découvert que 2 oiseaux de nuit sur 100 développaient un cancer du sein sur une période de huit ans, contre seulement un lève-tôt sur 100.
Mais alors, si l’horloge biologique est déterminée par l’ADN, les “oiseaux de nuit” peuvent-ils prendre des mesures naturelles pour réduire leur risque de cancer du sein ?
D’après Breast Cancer Now, une femme sur huit au Royaume-Uni souffrira d’un cancer du sein au cours de sa vie, et les facteurs de risque connus incluent le tabac, l’alcool, l’âge et les antécédents familiaux.
Mais Dr Rebecca Richmond, chercheuse à l’université de Bristol et co-auteure de l’étude, confie qu’on ignore encore comment cette découverte pourrait influencer la prévention du cancer du sein.
Elle précise ainsi à la BBC : “Nous devons déterminer pourquoi le risque est plus élevé chez les personnes qui sont plus du soir que du matin… Nous devons nous concentrer sur ce lien”.
On ignore donc pour le moment pourquoi le risque de cancer du sein varie ainsi : est-ce à cause de l’horloge biologique elle-même ou du fait de ne pas la respecter, par exemple en se forçant à se réveiller tôt pour aller au travail lorsqu’on est un “oiseau de nuit” ?
Francesca Specter