L'ex-députée Renaissance Sira Sylla condamnée pour harcèlement moral

C’est la troisième fois que Sira Sylla, ex-députée Renaissance, est accusée de harcèlement moral par l’un de ses anciens employés. Elle vient d’être condamnée une deuxième fois.

L’ex-députée Renaissance, Sira Sylla, a été condamnée mardi par les prud’hommes de Rouen pour le harcèlement moral d’un ex-assistant parlementaire. Elle doit lui verser près de 76 000 euros. Le conseil « constate que les multiples SMS envoyés par madame Sira Sylla » au plaignant « contiennent des menaces de sanction répétées, des propos méprisants, des reproches sur sa pathologie », selon la décision de justice.

« La répétition de ces envois a dégradé les conditions de travail » du plaignant, « ainsi que sa santé mentale ». En conséquence, le conseil lui « accorde la somme de 20 000 euros en dommages et intérêts pour harcèlement moral » . Le conseil des prud’hommes n’a en revanche « pas retenu le travail dissimulé » demandé par le plaignant. Le reste de la somme est demandé pour « manquement à l’obligation de sécurité », « heures supplémentaires », « licenciement nul », indemnité de préavis, indemnité de licenciement et congés payés. Sira Sylla a fait appel de cette décision.

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Le harcèlement moral reconnu par les Prud’hommes

Les prud’hommes prononcent aussi la « résiliation du contrat de travail au tort de Sira Sylla », élue députée en 2017 avant d’être battue au premier tour en juin. « Le harcèlement moral de Mme Sylla » envers le plaignant « est un manquement d’une gravité suffisante pour empêcher la suite...

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