Vers une libération conditionnelle pour les frères Menendez, après 35 ans d’emprisonnement
Le procureur de Los Angeles demande une réévaluation de la peine des frères Menendez, condamnés en 1996 pour le meurtre de leurs parents. Une décision qui pourrait conduire à une libération conditionnelle d’ici quelques mois.
L’affaire des frères Menendez a marqué les esprits aux États-Unis. En 1989, Lyle et Erik Menendez, alors âgés de 21 et 18 ans, ont assassiné leurs parents, José et Kitty Menendez, dans leur résidence de Beverly Hills. Ils ont rapidement avoué les meurtres, affirmant avoir agi pour se protéger des abus sexuels subis pendant des années de la part de leur père. Leurs procès, parmi les premiers à être retransmis à la télévision, ont captivé le pays, les conduisant à une condamnation à la perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle en 1996.
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Pourquoi cette réouverture du dossier ?
Trente-cinq ans après le drame, le procureur George Gascón, de Los Angeles, a demandé une réévaluation de la peine des deux frères, citant un changement de contexte juridique et social. Cette décision fait suite à une pétition déposée en 2023 par les avocats des Menendez, qui ont présenté de nouvelles preuves, notamment des accusations d’abus sexuel par José Menendez. De plus, une lettre écrite par Erik à un cousin avant le meurtre confirmerait les abus endurés.
Selon le procureur, le comportement des frères en prison a également pesé dans la balance. Considérés comme des « prisonniers modèles », ils ont mené des initiatives pour soutenir les autres détenus, notamment en créant des groupes d’entraide pour traiter...
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