"L'industrie de la musique est toxique envers les femmes", dénonce Flore Benguigui du groupe "L'impératrice" (qu'elle décide de quitter)

Icône du groupe de french pop L'impératrice, connu pour ses mélodies entêtantes et enchanteresses, Flore Benguigui quitte ce dernier. Et s'explique dans un long post douloureux et lucide. Elle y dénonce la condition des femmes artistes...

"L'industrie de la musique est toxique envers les femmes"

Ces mots sont ceux de Flore Benguigui.

Elle est la voix emblématique du groupe L'impératrice, valeur sûre de la french pop, formation reconnue à l'international, et dont les spectacles live, saisis sur ARTE Concert, sont tout aussi oniriques. Seulement voilà, derrière le rêve, il y a beaucoup de désillusions, dénonce aujourd'hui la chanteuse dans un long post Instagram.

Flore Benguigui s'explique à ses nombreux fans : une fatigue physique et psychologique l'empêche de poursuivre la tournée inhérente à la sortie du dernier album de L'impératrice, "Pulsar", et cet épuisement ne datant pas d'hier, de poursuivre son évolution au sein du groupe. Elle parle plus globalement de "profonds désaccords personnels et artistiques", laissant deviner une ambiance orageuse au sein du groupe.

"J'avais déjà tiré la sonnette d'alarme plusieurs fois au sujet de mon état", explique l'interprète, qui poursuit : "Ma santé physique et mentale a sérieusement été mise à mal ces dernières années". Cela fait près de dix ans que l'artiste à la voix aérienne a rejoint L'impératrice. Pour la majorité des fans, elle en est tout simplement l'incarnation.

Et aujourd'hui, elle l'énonce clairement : "C'est aussi une industrie que je questionne à travers ce choix, cette industrie de la musique toxique et injuste surtout envers les femmes, la santé mentale, celles qu'elle juge trop fragiles...

Lire la suite

À lire aussi

"Je ne joue pas des femmes fortes, mais des femmes !", se réjouit Sigourney Weaver : la star a raison de tacler l'expression "femme forte", voici pourquoi
Ces femmes ukrainiennes osent dénoncer les horreurs de la guerre (et accusent les soldats russes)
"Si tu ne passes pas par mon bureau..." : Julie Pietri dénonce le sexisme dans la musique