Ce que l'on sait suite au décès d'un homme de la grippe aviaire aux États-Unis
En novembre dernier, une fillette au contact de vaches contaminées avait contracté la grippe aviaire, ou grippe A (H5N1) aux États-Unis. Un cas qui avait déjà suscité des inquiétudes et réactions quant à un éventuel risque de propagation de la maladie et de transmission interhumaine.
Un décès qui était “attendu”
Les autorités de santé lousianaises ont, ce lundi 6 janvier (Source 1), annoncé le premier décès humain lié au virus H5N1 aux États-Unis.
Il s’agit d’un homme de 65 ans qui souffrait de plusieurs problèmes de santé sous-jacents, et qui avait contracté le virus après une exposition à des oiseaux à la fois sauvages et de basse-cour. Des analyses ont permis de révéler que ce patient de Louisiane a été infecté par la variante D1.1 du virus de la grippe aviaire, une souche qui circule chez les oiseaux sauvages et la volaille, mais qui est différente de la variante qui circule chez les vaches laitières aux États-Unis.
“Bien que tragique, un décès dû au virus de la grippe aviaire H5N1 aux États-Unis n’est pas inattendu en raison du potentiel connu d’infection par ces virus pouvant provoquer une maladie grave et la mort”, ont déclaré les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) dans un communiqué (Source 2). Et les CDC d’indiquer qu’au 6 janvier 2025, “il y a eu 66 cas humains confirmés de grippe aviaire H5N1 aux États-Unis depuis 2024 et 67 depuis 2022” et qu’en dehors des États-Unis, “plus de...