Lou Doillon publie des photos de famille en mémoire de Jane Birkin

Lou Doillon poursuit son hommage à sa mère, Jane Birkin.

Lors de l’enterrement de la plus anglaise des chanteuses et actrices françaises à l’église Saint-Roch, ce lundi 24 juillet (23), l'interprète de Lay Low a rappelé, dans un émouvant discours, la personnalité hors du commun de sa mère. Aujourd'hui, sur Instagram, elle en a repris certains passages et les a publiés sur son compte Instagram.

Lou Doillon évoque les messages, comme ceux de son père, Jacques Doillon dont « les lettres d’amour » « entourées d’un ruban rouge que j’ai trouvées près de ton lit », et celui qui lui était adressé à elle. « Il y a ton mot près du mien, “Ma Lou sentinelle” ».

La chanteuse et comédienne a aussi évoqué l’amour inconditionnel de « Jane B. » pour son public, qui la faisait s’oublier et quelquefois les siens aussi. « Il y a toi qui faisais passer tout le monde avant toi, et des fois avant nous. Toi qui aimais ton public plus que tout, plus que tout ». Avec pudeur, Lou Doillon évoque aussi le dernier compagnon de sa mère, l’écrivain Olivier Rolin, et les derniers moments passés avec sa sœur et son neveu près de Jane Birkin, déjà morte. Charlotte Gainsbourg, qu’une des photos publiées montre, en compagnie de Kate Barry, la sœur aînée disparue, Lou Doillon et Jane Birkin, dans un portrait radieux des quatre femmes.

Sur une autre photo, en noir et blanc, mère et fille, tout sourire, Lou devant Jane, étendent les bras et se touchent du bout des doigts, dans un envol simulé. Leur amour et leur complicité rayonnent. La dernière photo, en couleur, est celle de Lou bébé sur l’épaule de sa mère. Elle fait écho à la fin du texte de la cadette de Jane Birkin, qui évoque son fils. « Et il y a ton petit Laszlo qui a un an aujourd’hui », dit-elle à sa mère.

La relation de sa fille avec Jane Birkin, icône incontestable au fil des décennies depuis les années 1960, ne fut pas banale, mais c’est ce côté extraordinaire qu’aimait sa fille. « Maman, merci pour toutes ces aventures, merci de ne pas avoir été ordinaire, raisonnable et docile, lui dit-elle en guise d’adieu. Tout ce monde de demain, bien paisible/raisonné m’emmerde déjà. »