« Je mènerai le combat jusqu'au bout » : Nicolas Sarkozy conteste sa condamnation

Dans un entretien au « Figaro », l’ancien président de la République dénonce une affaire dans laquelle « tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé ».

Nicolas Sarkozy, se disant « parfaitement innocent », promet jeudi 18 mai dans « Le Figaro » de mener « jusqu'au bout » son « combat », après avoir été condamné mercredi à trois ans d'emprisonnement, dont un an ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes.

« Je ne me laisserai pas condamner alors que je suis parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre moi », a assuré l'ancien Président, qui s'est pourvu en cassation dans la foulée du jugement. « Il n’est pas question que je baisse les yeux » a-t-il ajouté.

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Dénonçant une affaire dans laquelle « tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé », l'ancien chef de l'État, âgé de 68 ans, considère qu'après « d'innombrables investigations nationales comme internationales, la montagne promise a accouché d’un vide sidéral ».

Un « pacte de corruption »

La cour d'appel de Paris a notamment jugé que Nicolas Sarkozy avait conclu un « pacte de corruption », après que l'ancien Président, dans l'attente d'une décision de la Cour de cassation dans l'affaire Bettencourt, se fut engagé « à faire monter » le magistrat Gilbert Azibert ou à faire une « démarche » en sa faveur.

Une promesse découverte à la faveur d'écoutes, sur une ligne téléphonique officieuse de Nicolas Sarkozy, achetée...

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