La mère de l'une des victimes de cas de botulisme en colère contre "l'artisan qui a fait les pots", elle prend la parole

Colère et incompréhension après l'admission en réanimation de cinq personnes âgées d'une trentaine d'années au CHRU de Tours (Indre-et-Loire), le samedi 7 septembre 2024. Le groupe d'amis souffrait de troubles respiratoires, d'une paralysie des membres et de troubles digestifs. La veille, ils avaient consommé une conserve artisanale de pesto à l'ail des ours de la marque "O p'tits oignons", à l'occasion d'un anniversaire. Il y a de fortes suspicions de botulisme. En cause, la mauvaise stérilisation des bocaux. Maria Loi, la mère de Laurie, l'une des victimes a exprimé sa colère au micro de TF1, le mardi 10 septembre 2024. "Elle est perfusée, intubée. Elle est sous calmants pour supporter cette intubation et dès qu'on lui parle elle essaie de faire des grands gestes pour s'exprimer", a-t-elle expliqué. Si elle est inquiète, elle ressent également de la colère envers "l'artisan qui a fait les pots" : "S'il n'était pas en règle au niveau de l'hygiène et de la stérilisation, oui c'est une colère".

Pour le professeur Jean-François Dequin, médecin réanimateur dans l'hôpital où ont été admises les victimes, "Il n'y a pas de doute. C'est un diagnostic clinique". Il s'agirait bien du botulisme, une affection neurologique rare et grave provoquée par une toxine puissante. Si le botulisme peut être mortel, le médecin a donné des nouvelles rassurantes quant à l'état de santé des cinq jeunes : "Ils sont sous ventilation artificielle. On est obligé d'être prudents quant à l'évolution. Ça peut (...)

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