Médicaments, mobilier, construction : découvrez pourquoi ils devraient coûter bien plus cher ces prochaines années
Abattre des arbres, détruire des forêts entières et, ce, sans se soucier de la cascade d'impacts à venir, c'est plutôt facile. Mais qui souhaite réellement en payer les conséquences ? Pourtant, aujourd'hui, ces conséquences ont une perspective : plus d'une espèce d'arbres sur trois est en danger d'extinction, alerte l'UICN (l'Union internationale pour la conservation de la nature) dans un rapport publié le mardi 29 octobre 2024. Si les Français se pensent bien éloignés de cette préoccupation notamment en raison du populaire "on plante plus d'arbres qu'on en abat", ils sont pourtant très concernés. D'une part, parce qu'un arbre va mettre des dizaines d'années à (re)pousser et à générer le même niveau d'effets que celui arraché. D'autre part, parce que ce qu'il se passe à l'autre bout du monde nous touche aussi très directement via l'importation. Et des arbres des quatre coins du monde, on en a plus besoin qu'on ne l'imagine.
La plus grande diversité d'arbres au monde se trouve en Amérique du sud et, on le sait, elle est en péril. Avec elle, c'est non seulement l'écologie mais aussi ses fonctions esthétiques, économiques et sociales qui sont menacées. Et, ce, à l'échelle de toute la planète puisque nos marchés sont interconnectés.
Parmi les bienfaits des arbres, le plus important est qu'ils nous permettent de (bien) vivre. On connecte ici avec la fonction écologique, c'est-à-dire l'équilibre entre l'homme et son environnement et la protection de l'environnement. En d'autres termes, (...)