Ménopause : à chacune sa façon de la vivre

Pendant des siècles, l'arrêt de la fertilité était considéré comme une maladie, celle de ne plus pouvoir assurer une descendance. Aujourd'hui, les choses changent et les femmes considèrent cette période comme une étape de la vie à surmonter, une libération, voire un nouveau départ.

Pour la mannequin Azucena Pagny, il y a certes eu une phase un peu grognon et des razzias sur le chocolat, mais l'acupuncture a réglé l'affaire qui, pour elle, « fait partie du cycle de la vie, comme la puberté ». Pour l'humoriste Sophia Aram, les bouffées de chaleur ont surtout des airs de « souffe chaud qui sort du corps, entre le menton et les nichons, avec une sexualité qui est devenue “le bonheur”, débarrassée de l'enjeu de la contraception », s'amuse-t-elle. L'écrivaine Sophie Fontanel affrme : « Avec l'âge, nous avons une autorité qui vient en nous. Surtout, on ose dire des choses. Un peu comme les ados. Et ça, on devrait en profiter un peu plus », encourage-t-elle.

Au fil du podcast consacré à la ménopause « Allez j'ose ! », d'Elsa Wolinski, les prises de parole s'enchaînent sur un ton bienveillant. Le projet est né des interrogations de la journaliste, qui confie avoir elle-même « pris un mur » quand c'est arrivé : « J'ai eu tous les symptômes d'un coup : bouffées de chaleur, changements d'humeur, brouillard cognitif, conjonctives, cystites. J'avais l'impression de ne plus être moi. Mais ma mère ne m'avait jamais parlé de ménopause, ni mes amies, et chaque médecin rencontré voulait me mettre sous antidépresseurs. Je sortais de quatorze ans de traitement. Je me suis dit : il doit bien y avoir d'autres moyens. Avec ce podcast, j'ai eu envie de dire que la ménopause peut représenter une période de prise de pouvoir sur...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi