Ménopause précoce : ces risques qu’elle peut entraîner sur la masse et la fonction musculaire
Si la ménopause survient en moyenne entre 45 et 55 ans, il arrive qu’elle soit précoce chez certaines femmes. Ces femmes qui souffrent alors d'insuffisance ovarienne prématurée se voient ménopausée avant l'âge de 40 ans, à l'instar de Naomi Watts qui a été ménopausée à 36 ans. Face à ce phénomène rare qui ne concerne qu'1% de la population, les scientifiques tentent de comprendre les conséquences que peut entraîner une ménopause précoce sur l'organisme de la femme.
En 2020, une étude australienne avait observé le fait que la ménopause précoce multiplierait par trois le risque de maladies chroniques. Trois ans plus tard, des scientifiques coréens ont à nouveau analysé les conséquences d'une ménopause précoce, cette fois-ci sur la masse et la fonction musculaire.
Publiée dans Menopause, le journal de la Menopause Society, l'étude a été menée par l'école de médecine de l'université nationale de Pusan, en Corée du Sud. Les chercheurs se sont penchés sur la perte de la masse et de la fonction musculaire, également connue sous le nom de sarcopénie. Partie intégrante du processus de vieillissement, ce phénomène affecte les capacités physiques ainsi que la qualité de vie, et favorise les problèmes de marche et les chutes. Chez la femme, cette fonte musculaire se voit accentuée par l'arrivée progressive de la ménopause.
Les scientifiques ont analysé les données de 2.354 femmes ménopausées âgées de 45 à 75 ans. Ils ont examiné leur force musculaire, appelée scientifiquement force de préhension, (...)
