Ménopause : ce type de graisses augmenterait les risques de démence, selon une étude

Dans le monde, 50 millions de personnes seraient touchées par la démence chaque année, estime l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette maladie neurodégénérative “se manifeste par une altération croissante de la mémoire et des fonctions cognitives ainsi que par des troubles du comportement”. Comme le précise l’OMS, il s’agit de l’un des principaux facteurs qui entraînent la perte d’autonomie d’une personne. “Les femmes âgées ont un risque 50 % plus important que les hommes de développer une démence, et plus particulièrement une maladie d'Alzheimer” comme le souligne la Fondation pour la Recherche Médicale.

Selon des chercheurs de l’université de Pittsburgh (aux États-Unis), avoir une mauvaise santé cardiovasculaire pourrait augmenter le risque de développer une démence, à savoir une maladie neurodégénérative pendant la vieillesse. Leurs résultats sont publiés dans la revue Alzheimer's & Dementia.

Pour étudier le lien entre santé cardiovasculaire et risque de démence, les chercheurs se sont basés sur les données de la cohorte “SWAN” qui a étudié la ménopause de 531 participantes. Via des scanners, les chercheurs ont mesuré la graisse viscérale autour de leur cœur, ainsi que dans les vaisseaux sanguins. Puis, pendant 16 ans, les participantes ont réalisé de nombreux tests cognitifs.

La graisse viscérale se différencie de la graisse sous-cutanée. Alors que la graisse sous-cutanée s’installe sous la peau (et se caractérise, par exemple, par des bourrelets), la graisse viscérale (...)

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