Ménopause : ce type de traitement hormonal substitutif pourrait considérablement réduire le risque de démence
Le traitement hormonal substitutif (THM) est au cœur de nombreuses études et questionnements. Pour rappel, ce traitement est pris par les femmes ménopausées, après prescription de leur médecin traitant ou gynécologue. Comme l'explique l'Inserm, le THM est généralement composé d'un œstrogène et d'un progestatif. Il a pour but de ralentir l'apparition de certains symptômes jugés gênants et de les tempérer, ainsi que les troubles génito-urinaires, comme les fuites urinaires. De plus, le THM a pour rôles de prévenir l'ostéoporose et la diminution de risque de cancer de l'utérus, entre autres. Seulement en parallèle, le traitement hormonal substitutif présenterait des risques potentiels, notamment de cancer du sein, de maladies cardiovasculaires et d'hypertension. Dans une nouvelle méta-analyse, des scientifiques se sont intéressés aux éventuelles conséquences que peut avoir le THM sur le risque de démence chez les femmes.
Dans une méta-analyse publiée dans la revue Frontiers in Aging Neuroscience, une équipe de scientifiques a cherché à analyser le lien entre l'hormonothérapie de la ménopause et la maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence. Pour ce faire, les chercheurs ont examiné six essais cliniques et 45 études d'observation, concernant ainsi plus de 6 millions de femmes.
Après considération, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que l'hormonothérapie peut contribuer à protéger contre le développement de la maladie d'Alzheimer, mais à certaines conditions. (...)