Même de faibles niveaux de pollution atmosphérique contribuent à un risque accru pour la santé

Malgré des progrès sensibles enregistrés au cours de ces 20 dernières années, l’air que nous respirons n’est pas toujours de bonne qualité, en particulier dans les zones urbanisées. Or, d’après Santé publique France, la majeure partie des impacts de la pollution atmosphérique sur la santé résultent d’une exposition au jour le jour et à long terme, et ce même en dessous des seuils réglementaires. « Même à de faibles niveaux, l’exposition aux polluants peut provoquer, le jour même ou dans les jours qui suivent, des symptômes irritatifs au niveau des yeux, du nez et de la gorge mais peut également aggraver des pathologies respiratoires chroniques (asthme, bronchite…) ou favoriser la survenue d’un infarctus du myocarde, voire provoquer le décès. », explique-t-elle. S’ajoute à cela le fait qu’a plus long terme, même à de faibles niveaux de concentration, une exposition sur plusieurs années à la pollution peut induire des effets sanitaires bien plus importants qu’à court terme. Ainsi, « de nombreuses études montrent un rôle de la pollution sur la perte d’espérance de vie et la mortalité, mais également sur le développement de maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires et du cancer du poumon. », note l’agence.

Parmi les polluants les plus dangereux pour la santé, même à faible dose, se trouvent notamment les particules fines. Il s’agit de polluants complexes différenciés par leur diamètre :...

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