Maladie de Charcot : une nouvelle piste de diagnostic et de prise en charge sont à l’étude

C'est une maladie encore incurable : la sclérose latérale amyotrophique (SLA) que l’on connaît principalement sous le nom de maladie de Charcot. Cette maladie neurodégénérative rare se traduit par une paralysie progressive des muscles. Elle est notamment due à la mort de certaines cellules nerveuses. Du fait de l’absence de biomarqueur de la maladie, le diagnostic de la SLA est souvent posé par élimination d’autres pathologies. En moyenne, il faut deux ans pour poser un diagnostic.

Des chercheurs de l’Inserm se sont penchés sur un outil pour améliorer le délai de diagnostic de la maladie. Ils ont découvert que l’électroencéphalographie, un examen qui permet de mesurer et d'enregistrer l'activité électrique du cerveau, pourrait permettre de découvrir une possible cible thérapeutique. Leurs résultats sont publiés dans la revue Science Translational Medicine.

Avant toute chose, il convient de se pencher sur les causes de la maladie de Charcot. Cette dernière “est due à la mort des motoneurones, les cellules nerveuses qui contrôlent les muscles, à la fois dans le cerveau (motoneurones centraux) et dans la moelle épinière (motoneurones périphériques)”, comme le résument les chercheurs.

Ce qui rend le diagnostic difficile à poser s’explique notamment par les différentes manifestations en début de maladie, tels que “des faiblesses ou crampes au niveau d’un bras, d’une jambe, difficultés de déglutition ou d’articulation…”, autant de symptôme n'étant pas spécifiques à la maladie. À l’heure (...)

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