Maladie du "cul noir" des tomates : comment les traiter et les sauver ?
Vous les plantez avec précaution mais toujours pas de tomates du jardin dans votre assiette, parce qu'en cours de route elles ont pris une drôle d'apparence. Le "cul noir" des tomates - ou nécrose apicale - est bien connu des jardiniers. Et si l'expression fait sourire, les dégâts sont bien réels. Ce n’est d'ailleurs pas une maladie à proprement parler puisqu’on ne peut pas la traiter. Dès que le mal est fait, pas de retour en arrière possible sur les tomates. Mais on peut du moins essayer de l’éviter.
Avant d’agir, il faut savoir à quoi on a à faire. Le "cul noir", c’est une tache foncée, sèche, qui va venir creuser légèrement l’extrémité de la tomate, causée par ce que l’on appelle un stress hydrique. C'est-à-dire un problème d'eau : trop grosse quantité, pas assez, de l’eau trop froide alors qu’il fait très chaud etc. Ces arrosages irréguliers vont alors provoquer une carence en calcium des plants de tomates, un nutriment essentiel pour le développement des parois cellulaires des plantes. Lorsque le fruit en manque l'extrémité de la tomate commencent à se dégrader, formant ainsi une tache noire et dure.
Quelques gestes efficaces permettent réduire les risques de cul noir et apporter du calcium aux plants de tomates.
Assurer un apport régulier et suffisant en calcium est crucial. Cela peut être fait en utilisant des amendements de sol tels que le gypse ou le calcaire dolomitique. L'application de pulvérisations foliaires de calcium pendant la phase de développement des fruits (...)
