Maladie d’Alzheimer : diminuer cette forme de cholestérol pourrait réduire les dommages cérébraux

La démence touche près de 55 millions de personnes dans le monde, ce qui en fait l’une des principales causes de handicap et de perte d’autonomie chez les personnes âgées. La maladie d’Alzheimer est la cause la plus courante de démence et serait à l’origine de 60 à 70 % des cas, précise l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Selon leurs estimations, jusqu’à 82 millions de personnes pourraient en souffrir à l’horizon 2030. La prévention est donc une question de santé publique.

Des chercheurs planchent donc sur différents facteurs pouvant augmenter les risques. En octobre, des chercheurs du Karolinska Institutet, en Suède, ont découvert que le risque de développer la maladie serait deux fois plus élevé chez des patients souffrant de stress chronique ou de dépression. Plus récemment, des chercheurs américains ont découvert que des quantités plus élevées de graisse abdominale viscérale au cours de la quarantaine pourraient être liées au développement de la maladie d'Alzheimer.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'université de Washington à Saint-Louis, aux États-Unis, estime que réduire une forme de cholestérol, connue sous le nom d'esters de cholestérol, une forme de cholestérol cérébral, pourrait aider à réduire l’inflammation cérébrale et la neurodégénérescence. Il faut toutefois préciser que cette étude a été menée sur des souris. Leurs résultats sont publiés dans la revue Neuron.

“Le plus grand facteur de risque génétique de la maladie d'Alzheimer est l'APOE, un (...)

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